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Dessert glacé L’eau à la bûche

Chaque année pour les fêtes de Noël, les Cocagne produisent entre 12 000 et 15 000 parts de dessert. © AmaCom Communication

Philippe Cocagne, éleveur normand, et sa femme Isabelle transforment depuis dix ans leur lait en glaces artisanales. Bûches, vacherins, omelettes norvégiennes et mignardises, la ferme du Bois Louvet produit 12 000 à 15 000 parts de dessert pour les fêtes de Noël.

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Pas une nouvelle année sans une nouvelle idée. À la ferme du Bois Louvet de Saint-Jean-de-la-Lecqueraye, dans l’Eure, le lait se transforme en glace artisanale depuis une décennie. Et la glace prend des allures et des saveurs folles sous les doigts des Cocagne : les bûches, les vacherins, les omelettes norvégiennes, les gâteaux glacés et les petits fours se déclinent en quatre-vingt parfums.

Chaque année pour les fêtes de Noël, ils produisent entre 12 000 à 15 000 parts de dessert, vendues sur place et au magasin de Honfleur. À la manœuvre, Philippe, son épouse, Isabelle, et leurs deux associés sur la ferme, ont eu l’audace de créer un atelier de transformation en 2008.

Une quinzaine de salariés officient à leurs côtés, répartis entre la production, la fabrication, la vente et la livraison : désormais, la petite entreprise s’active toute l’année, avec deux pics forts, durant l’été et à Noël, période durant laquelle les commandes montent en flèche. Même la Mère Noël, l’amie d’un des salariés, est sollicitée pour seconder l’équipe face à l’affluence.

La Mère Noël accueille en décembre les clients de la ferme du Bois Louvet. © AmaCom Communication

Tout à apprendre

« Les fêtes de fin d’année sont un temps très fort pour nous. Et cette année, c’est un peu particulier parce que c’est notre dixième Noël ! raconte Philippe Cocagne qui se souvient des débuts et de l’adhésion au réseau « Glace à la ferme ». Ça n’était pas gagné, simplement parce que c’était un nouveau métier. Nous avions tout à apprendre. Mais on avait envie. Et aujourd’hui, on ne boude pas notre plaisir. »

La star de Noël : la bûche glacée est le dessert le plus demandée. © AmaCom Communication

De la bûche à la ferme en bois

Malgré le travail et son goût pour l’effort, pour rien au monde Philippe Cocagne ne se priverait d’un Noël en famille. « Des moments magiques », décrit le futur grand-père, qui ferme les portes de la ferme et du magasin, à 17 heures le 24 décembre au soir.

« J’ai eu la chance de vivre des moments inoubliables avec mon frère et mes parents à Noël, j’ai voulu la même magie pour mes enfants. Je me souviens, petits, nous attendions que les parents rentrent de la traite pour descendre l’escalier et ouvrir les cadeaux. »

Certains ont compté plus que d’autres, se rappelle-t-il, comme cette ferme en bois, avec ses animaux et son tracteur miniature. « J’ai adoré ! On baignait dedans toute la journée, mais avoir notre ferme, mon frère et moi, on en rêvait. »

Isabelle est la créative du couple. Elle propose aussides desserts glacés personnalisés. © AmaCom Communication

Une grande partie de l’équipe de la ferme du Bois Louvet devant le magasin de Honfleur. © AmaCom Communication

De la glace au camembert

Pour 2019, Philippe et Isabelle font le vœu de découvrir de nouveaux parfums et d’inventer de nouveaux entremets. Cette année, leurs efforts de créativité ont été récompensés. « La nouvelle gamme fait un bœuf », commente Philippe.

Aux côtés de leurs traditionnels desserts glacés, les Cocagne ont mis au point des pauses digestives originales : outre le sorbet régional à la pomme, ils proposent pour les fêtes, des sorbets à la poire, à la mirabelle, à la menthe, au pamplemousse, au concombre, au poivron, à la tomate et aubasilic, à la betterave, à l’estragon, au camembert ! Et même de la glace au foie gras, à servir dans des verrines, avec, évidemment, du pommeau de Normandie.

Rosanne Aries

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